J’ai toujours aimé cuisiner ! Même enfant, j’adorais essayer de nouvelles recettes, les faire goûter (et surtout me régaler moi-même !) avec ma famille. On peut dire que j’ai toujours eu un petit côté épicurien... Enfin, soyons honnêtes... une vraie gourmande ! ????

J’ai eu la chance de grandir avec une mère qui cuisinait beaucoup et merveilleusement bien, mais avec les ingrédients de son époque : shortening, sauces en sachet, Bovril, Jell-O, sucre et cassonade faisaient partie de ces recettes.
 

Quand j’ai quitté la maison pour mon premier appartement, j’ai rarement reproduit les recettes de ma mère. À l’époque, j’étais trèèèès soucieuse de mon poids... alors, la plupart du temps, je me contentais de salade... César ! Allez savoir pourquoi j’ai cru que c’était bon pour la ligne... sans doute à cause du mot « salade ».

Ce n’est que lorsque j’ai eu mes enfants que j’ai vraiment commencé à cuisiner. J’ai repris les recettes de ma mère, mais en cherchant à les rendre plus saines.

Il y a eu beaucoup d’essais... et d’erreurs ! Mes enfants étaient mes plus grands critiques culinaires. J’ai tout tenté : remplacer le Jell-O dans les sucettes glacées par de la purée de fruits, le sucre par des dattes ou des raisins secs, le shortening par de l’huile d’olive... Mais le plus grand défi ? Les sauces ! Surtout la sauce à poutine. Trouver un bon remplacement au Bovril quand on est une famille adepte de sauces, c’était loin d’être simple.
 

Et c’est là que j’en viens à ma fameuse sauce à pouine (oui, oui, poutine santé....sans « T ») ! J’adore la poutine, et pendant longtemps, chaque samedi, je m’efforçais d’en cuisiner une version plus saine pour ma famille. Encore une fois, il y a eu de nombreux essais... et mes enfants ont joué leur rôle de critiques avec beaucoup de sérieux.

Mais je dois avouer que la semaine dernière, quand mon fils de 19 ans, qui vit maintenant en appartement, m’a appelée pour me demander la recette de ma sauce à pouine... ça m’a fait un petit velours. Finalement, tous ces efforts pour mélanger bon goût et meilleur pour la santé en ont valu la peine ! ❤️

Susy Gervais. Naturopathe, Coach et praticienne  EFT
Propriétaire de Grand'Mère Nature

 

Je coupe un oignon en lanière que je fais revenir dans l’huile. Pendant la cuisson des oignons, je mélange 1 cuillère à soupe de miso dans 2 tasses d’eau.
Le miso est une pâte fermenté d’origine japonaise, fabriqué à partir de soya que vous trouverez chez Grand’Mère Nature.
 J’ajoute aussi au mélange 1 cuillère à soupe de sauce bragg que vous trouverez aussi chez
Grand’Mère Nature. Vous ajoutez ensuite 1 cuillère à thé de poudre d’ail et réservez
Lorsque les oignons sont rôtis, vous ajoutez 1/2 cuillère à soupe de farine, mélangez quelques secondes et ensuite, vous ajoutez le mélange de bouillon de miso et vous laisser mijoter le temps que la sauce épaississe.
Ensuite, vous mélanger le tout au mélangeur.
La sauce est prête à servir.

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